Au XVIè siècle La Charmotte renferme un beau vignoble et des champs fertiles appartenant à quelques notables, parmi lesquels le Conseiller Belin.
Sur l’atlas de Haute-Saône commandé par le préfet Dieu, vers 1850, est portée une maison désignée comme la maison SERMAGE. Cette famille est gyloise depuis le XVIè siècle, On retrouve régulièrement des Sermage dans les rangs du magistrat ou de la familiarité. A la Charmotte, un magnifique calvaire datant du XVIIè siècle garde le souvenir de l’un d’eux, Joanes Sermage.
1887 – 1889 : Le millier d’hectares que compte le canton de Gy est dévasté par le phyloxéra.
Le parc de la Charmotte avant d’avoir été une laiterie, a donc été un établissement viticole, qui malgré la maladie, a réussi à renaître grâce à des plants américains et la ténacité de Edmond Milleret.
1904 : Achat du parc à Jules Sermage.
La croix vestige de ce qui reste de la famille Sermage, a malheureusement subit les foudres de la tempête de 1999, comme le bois d’ailleurs, et la statue du Christ et de la Vierge, qui ont été retrouvés en morceaux, au pied du néflier dans cette belle allée de noyers plus que centenaires, qui eux aussi sont passés de vie à trépas, … rencontre à cette occasion d’une laie et de ses marcassins totalement effarouchés… Il est indiqué dessus :
1914 : Création d’une laiterie par Edmond Milleret, ascendant des industriels de la fromagerie de Charcenne, entreprise conséquente qui exporte ses spécialités dans tout l’Europe désormais.
1921 : Revente à Paul Hutin, fromager de Haute-Marne, qui construit ce bâtiment à usage de fromagerie. Celui-ci après des études de Sciences Politiques, et résistant en 1944, fonde le journal Ouest-France, qui deviendra le premier quotidien régional de France, où régnera son fils également.
Source : textes repris de Gérard Gibey sur les laiteries fromageries de Haute-Saône.