Le retour des beaux jours a fait rimer soleil, avec un retour effréné au jardin. Non pas qu’il ait été délaissé, mais disons moins fréquenté qu’à la belle saison. Le petit bois aura lui aussi été pas mal visité en ce début d’année, suite aux différentes coupes à effectuer parmi les arbres malades.

Avec la proximité de ce bois, on a pu constater une évolution ces dernières années, notamment après la tempête de 1999, puis avec les sécheresses successives, et surtout celle de l’année 2023, qui ont fragilisé les espèces, notamment par les attaques de champignons et d’insectes.
Les périodes de stress hydriques, obligent ainsi à repenser la forêt ; les maladies sur le buis, lui qui est très présent à la Charmotte, ont pu laisser croire qu’il allait se relever après quelques années, et voilà que cela recommence avec l’apparition de son prédateur… la pyrale… encore en 2025 ! C’est là que l’acacias prend le dessus désormais…






C’est un arbre fort utile l’acacias, ces fleurs nous enveloppent de leur effluves veloutées en mai, et embaument jusqu’à nos nuits…
C’est en effet une essence mellifère, mais également imputrescible, résistante naturellement à l’eau, d’où son intérêt pour en faire des piquets de clôtures.
Le noisetier donne l’impression également de bien supporter ces réchauffements climatiques qui affaiblissent tant les arbres et les rendent vulnérables.




Ne reste plus qu’à déguster…
On va devoir s’habituer à un changement d’essences dans les bois désormais, avec d’autres essences qui prendront le relais de celles emblématiques qui ont traversé les ans.
Diversifier les essences sera sans doute le maitre mot.. et laisser faire la régénération de la forêt naturelle, en laissant l’écosytème se reconstituer spontanément…
